Méthode agile, commencez avec Kanban!

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La méthode Kanban est connue par son fameux tableau, de plus en plus présent dans l’outillage collaboratif généraliste. Ce tableau est une façon visuelle et pratique de visualiser les tâches et l’avancement. Mais la méthode Kanban ne se limite pas à son tableau constitué de sections dans lesquelles on vient placer librement des tâches.

Le tableau est certes au cœur de la méthodologie. A minima, il contient 3 colonnes : ce qui est à faire, ce qui est en cours, et ce qui est terminé. Les tâches sont alors déplacées d’une colonne à une autre. Kanban impose en outre que des règles soient définies clairement pour le passage d’une colonne à une autre. Dans le cas de 3 colonnes, qu’est ce qui fait par exemple qu’une tâche est terminée ? La personne responsable estime son travail achevé ? Le bon fonctionnement a été testé ? La qualité du travail a été examinée ? Elle a été validée par le client ? etc… On commence alors à saisir l’intérêt d’avoir plus de colonnes, donc de statuts, ou de cadrer les choses clairement pour le passage sécurisé d’un état à un autre. Aussi, Kanban peut imposer une capacité maximum par colonne. Enfin, et conformément au manifeste agile, Kanban impose une amélioration continue de l’organisation et des performances de l’équipe, sans clairement définir un cadre. Kanban est une méthodologie permissive qui peut vite s’écarter de l’agilité si l’interprétation de la méthode par le logiciel ne propose pas des fonctionnalités pour cadrer son exécution.

Il s’agit d’une méthode facile à mettre en place, et facile à proposer pour un éditeur de solution collaborative. En effet, le tableau Kanban est partout dans l’offre collaborative. Et l’amélioration continue y est bien très outillée (capitalisation, conversation, flux d’activité, … ). Adopter ces outils faciles d’accès ne signifie pas forcément travailler en agilité, mais l’usage est facilité, et c’est l’occasion d’y mettre un pied sans contraintes.

La méthode Kanban est pratique à utiliser pour les équipes, simplement pour s’organiser, sans s’imposer un cadre de travail trop contraignant. La méthode est très souple, mais souffre de ses limites quand il s’agit de gagner en vélocité. Pour faire mieux, Scrum entre en jeu…

Auteur de l'article :
Thomas Poinsot

Thomas Poinsot