Atlassian, Gitlab et Microsoft, Leaders du marché DevOps d’après Gartner

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Atlassian, GitLab et Microsoft sont en effet les 3 principaux acteurs du marché, sinon les seuls, à être capables d’outiller la chaîne DevOps dans son ensemble. Notre récente étude sur le sujet illustrait cela.

3 éditeurs à retenir pour le marché de la chaine DevOps?

Avec l’aquisition de GitHub, Azure DevOps et la suite Microsoft365 étendue (avec power apps et power BI notamment!), le géant du logiciel est en effet très bien armé pour outiller la chaine DevOps.

De son côté, Atlassian a aussi de sérieux atouts, à commencer par Jira qui constitue un socle très solide pour la chaine DevOps. Bitbucket saura outiller les développeurs plus concrètement pour la création et le déploiement.

Enfin, GitLab est reconnu comme le principal leader du marché avec une suite unique mais complète. De la gestion de projet au monitoring.

En réalité, et c’est ce que soulignait notre étude en filigrane, difficile de faire un classement de l’éditeur le plus abouti pour DevOps, et cela n’a pas de sens. Surtout, malgré les grandes capacités de ces 3 éditeurs spécialisés, tous ont des lacunes qui font que la chaine entière ne sera jamais suffisamment efficace.

La chaine DevOps, une chaine ouverte.

Au delà du fait de ne pas vouloir mettre tous ses œufs dans le même panier, il y a d’autres raisons de ne pas laisser sa chaine DevOps à un seul éditeur.

D’abord, rappelons que l’écosystème DevOps est immense :

Ainsi, chaque équipe, chaque développeur a ses habitudes et ses performances avec tel outil plutôt qu’un autre, pourquoi ne pas continuer à les utiliser autant que possible tout en rationalisant les choses?

GitHub et Microsoft365 chez Microsoft sont des outils puissants et incontestables sur leurs spécialités. Mais pour la gestion de projet… Ni Project, ni Azure Boards n’arriverons à l’efficacité de Jira. C’est pourtant une brique fondamentale pour DevOps.

Pareillement chez GitLab, la gestion de projet est outillée, mais les organisations utilisent Jira et c’est l’outil qui saura le mieux s’adapter à son contexte.

Pour autant, Atlassian ne pourra pas outiller toute la chaine non plus. Alors pourquoi ne pas prendre le meilleur pour chaque étape?

Dans cette logique, les acteurs DevOps savent communiquer sur les connecteurs qu’ils proposent, souvent vers des offres concurrentes. Atlassian, par exemple, va jusqu’à packager une offre « Open DevOps » qui propose d’utiliser n’importe quel outil du marché pour chaque étape, avec comme seul prérequis et outil central : Jira Software. Avec son Marketplace, Jira a en effet la capacité de se connecter avec un grand nombre d’outils de la chaine DevOps, et l’outil Jira lui-même permet de faire une jonction solide au cycle : Jira Service Management, utile en fin de cycle, est en lien étroit avec Jira Software, indispensable pour la planification et le suivi du testing.

GitLab reste l’outil le plus efficace pour la création et l’intégration continue (GitHub également, mais ne propose pas l’intégration continue), puis Jira Service Management sera un socle très efficace en fin de cycle en association avec des outils spécialisés pour l’opérationnel et le monitoring. Pour la collaboration, peu d’outils savent outiller la gestion de connaissance comme Confluence, et la suite Microsoft a fait ses preuves pour la communication au quotidien.

Bien sûr, il s’agit ici d’une offre marketing qui se base sur la domination de Jira sur le marché et qui sert à illustrer l’usage des connecteurs proposés par les produits Atlassian. Le principe est alors applicable pour chaque éditeur identifié comme leader de ce marché. L’exemple ci-dessus illustre un choix d’outils parmi les plus aboutis du marché, mais l’objectif est avant tout pour chaque organisation et chaque équipe de choisir la chaine d’outils qui lui correspond le mieux. Pour cela, le marché est mature. 

Auteur de l'article :
Thomas Poinsot

Thomas Poinsot